Finary souhaite devenir une néobanque privée européenne

Après avoir soulevé 8 millions d’euros, la néobanque Finary souhaite aller encore plus loin en ouvrant son capital à tous ses utilisateurs par une opération de crowdfunding.

 

Finary en quelques mots

Vous pensiez que les néobanques étaient réservées à des petits capitaux ? Qu’y ouvrir un compte servait avant tout à disposer d’un compte courant pratique ? Finary entend bien prouver le contraire. Après les néobanques pour particuliers et les néobanques pour professionnels, voici venir les néobanques privées. L’objectif de ces jeunes pousses un peu particulières est simple: vous aider à gérer et à optimiser votre patrimoine.

Fondée en mars 2021 par Mounir Laggoune (ex-Captain Train, revendu au britannique Trainline) et Julien Blancher (cofondateur de RecastAI, plateforme d’IA revendue à SAP), Finary propose ce que l’on appelle un agrégateur de patrimoine. De quoi s’agit-il exactement ? C’est tout simplement un outil vous permettant d’avoir une vision et un contrôle global sur absolument tout votre patrimoine. Comptes épargne, comptes d’investissement (cryptomonnaies, matières premières, etc), emprunts… tout y passe ! De là, Finary vous propose d’optimiser l’intégralité de vos finances. Ainsi, la néobanque vous permettra de visualiser votre matelas de sécurité, votre taux d’endettement ou encore votre capacité d’emprunt.

Si beaucoup des fonctionnalités de Finary sont gratuites, la néobanque propose également un abonnement payant. Disponible pour 15 € par mois ou 120 € par an, cette option se nomme Finary Plus. Grâce à elle, vous aurez accès à toutes sortes d’analyses de votre portefeuille. Ainsi vos performances hebdomadaires, vos frais d’investissement ou encore les rendements de vos investissements n’auront plus de secrets pour vous. De plus, cet outil vous permettra également de projeter votre patrimoine futur à l’aide d’algorithmes poussés. Par exemple grâce à la méthode algorithmique de Monte-Carlo. Cette simulation généralement réservée aux clients de la banque privée vous sera ainsi accessible.

Bien sûr, la fintech française cible ainsi des clients plutôt aisés. Alors que la gestion de patrimoine n’était jusqu’ici réservée qu’aux banques privées, elle s’ouvre ainsi à la gestion 100% en ligne.

 

L’avenir de Finary

Comme nous le disions précédemment, Finary va offrir à ses clients la possibilité d’investir dans ses actions. Investir, oui, mais à quelles fins ? L’opération de crowdfunding de la néobanque permettra de récolter des fonds auprès de ses clients. En devenant actionnaires, les clients réaliseront donc un investissement à long terme. Le but de cet investissement, outre la croissance de la fintech, sera sa valorisation en cas d’entrée en bourse de Finary ou dans le cas d’un rachat par une autre société.

De plus, Finary affirme:

« En devenant actionnaire de Finary, vous aurez le privilège d’investir aux côtés d’investisseurs de renommée mondiale comme Y Combinator, Speedinvest, Kima Ventures ou encore les fondateurs de Qonto, Luko et Bitpanda.« 

Une façon donc pour la néobanque de valoriser ses clients futurs actionnaires.

Reste à savoir ce que Finary compte faire précisément de cet argent récolté. Néanmoins, la néobanque communique beaucoup à ce sujet, notamment au travers de sa roadmap, qu’on vous laisse découvrir. La fintech se veut également être une source d’échanges pour ses clients, par le biais de son blog. On y trouvera ainsi de nombreux conseils d’autres investisseurs par exemple.

 

Si vous souhaitez en apprendre d’avantage sur cette néobanque privée au succès grandissant, n’hésitez pas à consulter son site officiel.

 

 

 

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Jules Chardeau
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