Revolut, une start-up toute fraîche de seulement 3 ans puisqu’il a vu le jour en 2015, ne cesse de s’accroître et prétend à un objectif fort ambitieux de 100 millions de clients. Un objectif qu’elle s’est fixé à atteindre d’ici cinq ans. Dans ce concept, l’expansion de la néobanque est de rigueur pour pouvoir atteindre cet objectif. Une expansion nécessitant des fonds importants et c’est la raison d’être même de cette levée.
Le fonds russe DST Global a organisé l’opération qui a permis de récolter une somme pharamineuse de 250 millions de dollars. Outre DST Global, les investisseurs Ribbit Capital et Index Ventures qui ont déjà collaboré avec Revolut ont également contribué à ce financement. Ce fonds a permis de multiplier le capital de la banque digitale qui est désormais évalué à 1,7 milliard de dollars. Un capital qui lui a donné l’opportunité de s’aligner au même rang que ceux qui font partie du club des licornes.
Ce fonds est destiné à réaliser les différents projets et travaux visant à son expansion dans plusieurs autres pays de la zone euro, voire même en dehors de la zone euro. Les pays anglophones se verront être les premiers à accéder à cette banque digitale et à bénéficier de ses différents services. Les prochains en vue sont Hong Kong, Singapour, le Japon, le Mexique, l’Inde, les Etats-Unis, le Canada, l’Afrique du sud et l’Australie. Le commencement des travaux est dans un futur proche puisque la néobanque est disposée à se lancer dans les semaines qui viennent. Cette expansion s’accompagne de l’élargissement de son équipe avec près de 450 recrutements programmés.
La technique utilisée pour attirer de nouveaux clients varie selon le contexte et dépend surtout du pays. En Europe, il est certain que le marketing joue un rôle important en plus de la croissance organique. Mais dans certains pays, investir dans le marketing n’est pas forcément une priorité, comme le cas des Etats-Unis par exemple puisque la liste d’attente des clients en disent long là-dessus. Les 100 millions de clients éparpillés à travers tous ces pays est un objectif réaliste. L’enregistrement au quotidien de 6 000 à 8 000 nouveaux venus sont envisageable.