C’est le sacre pour Nubank, la première néobanque brésilienne et première institution financière d’Amérique latine à faire son entrée en bourse. David Vélez, fondateur de Nubank a alors gagné son pari puisqu’à la création de la néobanque il y a sept ans, la plupart des brésiliens n’étaient pas bancarisés, peu attirés par le système archaïque des banques traditionnelles.
Nubank vient alors dépoussiérer le système bancaire du pays en proposant un compte bancaire associé à une carte de crédit, le tout gérable entièrement en ligne, une révolution qui séduit aujourd’hui plus de 40 millions d’utilisateurs. Découvrons ainsi les coulisses de cette entrée en bourse fracassante, une première pour un acteur de la fintech basée en Amérique latine.
Une capitalisation boursière supérieure à 50 milliards de dollars
Si le pari était risqué pour David Vélez fondateur de Nubank, ce dernier peut se vanter d’avoir instauré un système bancaire digitale révolutionnaire au Brésil. Simple, accessible et efficace, le compte bancaire digital de Nubank compte s’exporter dans plusieurs pays d’Amérique latine et la néobanque compte également conquérir le reste du monde grâce à son offre bancaire 100% en ligne et pas chère.
Néanmoins, c’est uniquement grâce au marché brésilien que Nubank a réalisé l’exploit d’intégrer la grande famille de Wall Street en étant la troisième capitalisation du Brésil. Pour ce faire, la néobanque a levé 2.6 milliards de dollars pour son introduction en bourse il y a de cela quelques semaines, avec une action vendue à 9 dollars. Le cours de Nubank est alors en hausse de 10 à 30% à chaque séance, ce qui lui vaut au final une capitalisation boursière de plus de 50 milliards de dollars.
C’est ainsi une entrée en bourse réussie pour la néobanque brésilienne Nubank, la preuve que le modèle économique des banques 100% en ligne est bel et bien efficient.