Accessible à partir d’une application mobile, la néobanque est une banque digitale de nouvelle génération. Basé à Londres, au Royaume-Uni, Starling est un établissement en ligne qui possède environ un million de clients avec un capital de 70 millions d’euros. Avec ce capital important, l’établissement s’installe aisément sur le territoire Européen.
Un épanouissement ralentit par le Brexit
D’origine britannique, Starling est une néobanque qui offre la dématérialisation de toutes les opérations bancaires. À l’inverse de ses adversaires tels que Revolut ou Monzo qui sont déjà présents en Europe, l’extension de cet établissement se voit retardé par le Brexit. Dirigé par Anne Boden, l’ancienne directrice d’Allied Irish Bank (AIB), Starling Bank envisage de se développer internationalement. Forte de son capital, l’entreprise a prévu de s’installer en France, en Irlande et en Allemagne à partir de 2019.
Toutefois, les incertitudes du processus de Brexit ont ralenti le lancement de cette banque digitale. Il faut savoir qu’en 2016, la banque a réussi à avoir son autorisation bancaire venant du régulateur anglais. Dernièrement, afin de disposer d’un consentement valide au sein des pays de l’Union européenne, Starling Bank a fait appel à un régulateur irlandais.
Se démarquer des autres concurrents
À l’heure actuelle, la néobanque Starling compte à peu près 10 millions de clients dans le monde entier. En prévoyant de séduire les Américains, elle envisage d’obtenir plus de 20 millions d’utilisateurs durant cette année. Néanmoins, pour atteindre son objectif, elle devra se distinguer de ses concurrents.
Pour ce faire, Starling Bank devra dépasser la néobanque allemande N26, possédant plus de 5 millions de comptes. D’autres banques digitales telles que Monzo, ont réussi à conquérir 3 millions de clients avec une levé de fond de 118 millions d’euros ou encore la néobanque Revolut, qui a levé plus de 250 millions de dollars à la fin de 2018.